Le compositeur et designer Michel Redolfi fonde, en 1980, en Californie, la musique subaquatique (underwater music), pour laquelle il conçoit une lutherie électronique immergée permettant d’entendre clairement, pour la première fois, le son sous l’eau en haute qualité acoustique. Lors de concerts évènementiels, en pleine mer ou en piscine olympique, les auditeurs flottent ou s’immergent au cœur du son qu’ils captent par résonance corporelle (body listening).
Depuis quarante ans (« Sonic Waters » dans la baie de San Diego en 1982), concerts et installations subaquatiques ont plongé des milliers d’auditeurs dans cette écoute sensorielle et futuriste, lors de manifestations prestigieuses telles que la Biennale de Brisbane et Sydney ou Ars Musica à Bruxelles.
Cette collection de vidéos rassemble des documents historiques remasterisés ainsi que des productions récentes. La chaîne intègrera régulièrement de nouveaux titres.
In 1980, the composer and designer Michel Redolfi founded Underwater Music in California, for which he designed an immersed electronic instrument that allows people to hear clearly for the first time the sound below the surface in high acoustic quality. During concerts in the open sea or in an Olympic swimming pool, the listeners float or immerse themselves in the heart of the sound that they capture by body resonance (body listening).
For forty years ("Sonic Waters" in San Diego Bay in 1982) concerts and underwater installations have immersed thousands of listeners in this sensory and futuristic listening experience, during prestigious events such as the Brisbane and Sydney Biennials or Ars Musica in Brussels.
This video collection gathers remastered historical documents as well as recent productions. The channel will regularly integrate new titles.
Sea Of Sound (S.O.S), pour que la mer ne devienne pas le monde du silence.
Depuis le cliquetis de la minuscule crevette jusqu’aux mélopées des baleines mastodontes, pas moins de 20 000 espèces animales font sonner les océans du globe… mais de moins en moins. La formidable audio diversité des profondeurs est graduellement éteinte par la pollution chimique, plastique, mais aussi sonore (engins motorisés de loisirs, feux d’artifice, forages, hélices géantes,…).
Pour Michel Redolfi, jouer de la musique dans la mer-même, c’est apporter une note artistique claire dans l’élément chahuté sans vergogne. S’immerger pour l’écouter sensoriellement de tout le corps, c’est se mettre en harmonie avec sa substance, se mettre au diapason de ses habitants.
L’emblème du concert est une sirène tendant la fourche caractéristique, permettant de s’accorder, de trouver la justesse. Et si l’humain se mettait à l’unisson avec la mer ? L’ouïe est sans doute une des clés sensibles pour se mettre poétiquement et acoustiquement à portée du vivant marin, pour songer à le protéger, à le choyer.
Conception et composition : Michel REDOLFI
Récitant : Jean-Marc BARR
Inspiré des ouvrages : "Le Cinquième Rêve" de Patrice VAN EERSEL et "L'Histoire d'Irène" de Erri DE LUCA
Performance Live : Michel REDOLFI sur instrument Thevenium
Ensemble AUDIONAUTE : Samuel BRUNEL (Live electronic) et Olivier FLORIO (Live mix)
Régie subaquatique : François DE DOMAHIDY et Philippe MURA
Conception et supervision électronique : Robert MAS
Lutherie Thevenium : Dominique THEVENIN
Coordination Réseau Web S.O.S. : Anika MI
Visuels et logo S.O.S. : Valérie MARCO
Transducteurs sous-marins par Allan et Brian LUBELL (Lubell Labs, USA)
Production : Scène nationale CHÂTEAUVALLON / LE LIBERTÉ et Studio AUDIONAUTE
En cette année 2021, Michel Redolfi célèbre les 40 ans de son premier grand concert subaquatique, "Sonic Waters", donné dans le Pacifique californien en 1981, au sein de la réserve écologique de La Jolla (baie de San Diego).
LE CONCERT
Le concert commence à midi et se clôt à 19h.
Cinq thèmes principaux émergent d’un océan musical qui emplit la baie en continu avec des créations spécialement composées pour l’événement de Toulon, ainsi que des musiques subaquatiques historiques du compositeur (dont Sonic Waters, 1981).
Michel Redolfi mixe en aérien et interprète des séquences en immersion sur des lutheries qu’il a spécialement conçues pour l’élément.
Jean-Marc Barr partage régulièrement cette scène marine, en intervenant avec des textes d’Erri de Luca et de Patrice Van Eersel.
La substance des mots enrichit la perception exceptionnelle de l’écoute immergée qu’expérimentera le public invité au concert : le corps tout entier entrera en résonance avec la musique diffusée sous la surface.
Une seconde audience se joindra à distance à l’événement en lançant, via le web, des messages vocaux en forme d’alertes sur la préservation de la mer.
L’acronyme du titre de l’évènement est S.O.S. ...
Clips : Alexandre Palusci (Strat-O-Sphère).
Photos : Alexandre Palusci (Strat-O-Sphère).
François de Domahidy photographie les concerts de Michel Redolfi depuis plus de vingt ans, avec des points de vue différents pour chaque œuvre. Ici, il met en valeur le public comme élément d’une scène utopique, où les humains font paysage en se fondant dans la mer à l'écoute de ses vibrations. Le groupe d'auditeurs se donnant avec ferveur à l'écoute sensorielle en pleine mer est un évènement à fixer pour l'histoire.
Depuis le premier concert "Sonic Waters" dans la baie de San Diego (juillet 1981), la mer est ainsi un formidable terrain pour les expériences acoustiques de Michel Redolfi. "Sea of Sound" salue la mémoire de l’acousticien Alan Lubell, fondateur des laboratoires américains Lubell, qui accompagnent le compositeur dans ses développements technologiques depuis quarante ans.
Pour ce concert à Toulon une toute dernière génération de transducteurs sous-marins a été mise au point pour que la musique et la voix de Jean-Marc Barr résonnent avec une clarté exceptionnelle dans toute l'anse de Pipady et ce, pendant près de sept heures.
Photos : François de Domahidy (Audionaute).
Photos : Philippe Mura.
Publication en accord avec la photographe : Vanessa Trojani.
LA PRESSE
Nice-Matin - Le Mag' (7/09/21). Photos Valérie Le Parc. Cliquer sur les images.
Pour les dix ans de Châteauvallon Liberté, le 11 septembre, le musicien et compositeur niçois Michel Redolfi et l'acteur et réalisateur Jean-Marc Barr, nous invitent à une expérience sensorie...
C'est une rencontre et un moment exceptionnel que proposent, le compositeur et apnéiste Michel Redolfi et le comédien Jean-Marc Barr. Ce 11 septembre à Toulon, vous avez piscine ! Disons plutôt...
A l'occasion des dix ans du Liberté, vivez une expérience unique : totalement immergés, vous écouterez, à Pipady, la musique subaquatique de Michel et la voix de Jean-Marc qui récite des poè...
Vous êtes concernés par la mer — son merveilleux, sa protection, ce qu'elle devra apporter aux nouvelles générations ? Vous avez un message à lancer, un S.O.S. sur son présent ou sur son futur ?
Enregistrez votre clip vocal sur le numéro WhatsApp : +33 (0)7 62 19 20 53 (ou via son flash code, ci-dessus) jusqu’au jeudi 9 septembre, et nous le mixerons pendant le concert, le samedi 11 septembre, de midi au crépuscule.
Une seule règle, chuchotez-le, façon ASMR ! De plus, ce clip doit remplir l'une ou l'autre des conditions suivantes. Il peut contenir :
— soit un mot-clé, qui pour vous évoque très personnellement "la mer" ;
— soit une ou deux phrases, exprimant ce que celle-ci vous inspire : vos ressentis, vos émotions, vos espoirs.
Lo spettacolo unico dei concerti subacquei: un tuffo speciale tra le onde sonore
Il compositore francese Michel Redolfi è protagonista di spettacoli sotto l’acqua fin dal 1980: si è esibito in tutto il mondo, anche in Italia, sviluppando speciali strumenti acustici e digitali
di Barbara Millucci
Le quotidien italien Corriere della Sera a publié une série d'articles sur les mouvements musicaux en rapport avec l'actualité de la Covid-19 et le positionnement de la musique actuelle. Suite à une interview de Roger et Brian Eno, Michel Redolfi répond à Barbara Millucci sur ses concerts subaquatiques et sur l'implication des auditeurs dans un espace par essence déconfiné et libérateur.
crédits photos : Philippe Mura, Guillaume Béguin et François de Domahidy
Concerti bagnati
Suoni “impermeabili” da ascoltare in quarantena, insieme, vicini, senza paura di contrarre il virus. I concerti subacquei del compositore francese Michel Redolfi in piscine, baie, laghi sono piacevoli bagni di onde sensoriali, resi possibili grazie a dispositivi tecnologici presi in prestito dai sottomarini militari. Particolari microfoni catturano il suono subacqueo amplificandolo e producendo melodie simile al verso delle balene. «Trasformo le piscine olimpioniche in teatri dell’opera surreali, dove oltre la musica dirigo l’illuminazione subacquea, la temperatura (a 33°), l’interazione con il solista (dal soprano giapponese Yumi Nara all’attore francese Jean Marc Barr), sopra e sotto l’acqua». Redolfi concepì la musica subacquea durante i suoi anni di studio al Center for Music Experiment (Cme) dell’Università della California dove sperimentò, con lo Scripps Oceanographic Institute, la possibilità di trasmettere onde sonore in ambienti liquidi. Il primo concerto “bagnato” nella storia della musica lo realizzò proprio nella baia di San Diego nel 1980.
Pubblico galleggiante
La musica trasmessa sott’acqua venne “ascoltata” dal pubblico in muta da sub galleggiante o completamente immerso in acqua. Un’ esperienza futuristica che gli valse subito importanti riconoscimenti internazionali e che lo portò a tenere concerti underwater in Europa, in Asia e Australia (nella baia di Sydney) in piscine olimpioniche, nei canali d Venezia, luoghi appositamente scelti per l’ottima qualità acustica ed ambientale. «Nel corso degli anni ho sviluppato diversi strumenti acustici e digitali per esibirmi live sott’acqua. Ho iniziato con gigantesche campane tubolari amplificate e vibrafoni che si sono poi evoluti in pad digitali che suono con guanti per campi magnetici. Grazie a sensori, eseguo brani in armonia con il panorama sonoro della vita marina, con il pubblico in ascolto che galleggia e il suono che si diffonde dentro e fuori l’acqua con diverse frequenze».
Microfoni subacquei
Per esplorare nuove acustiche e ottenere timbri diversi, il performer collabora con l’Ifremer (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) e centri di ricerca marina della Polinesia. Le tecnologie vengono invece brevettate dal suo laboratorio di progettazione sonora Audionaute, che studia la sonificazione dei materiali, ovvero come rendere sonori gli oggetti, anche in mare, dove però l’orecchio umano non sente come quando c’è l’aria. Sott’acqua il suono si propaga nel corpo tramite la conduzione ossea. In questo modo, le onde sonore si trasformano ed amplificano, consentendoci di percepire vibrazioni. «Abbiamo ideato speciali altoparlanti subacquei ad alta tecnologia (sonar), utilizzati dai sottomarini, con un design organico. La sensazione è ascoltare delle balene che da lontano emettono suoni dolci e profondi».
L’acqua migliora il suono
Un’eco sottomarino affascinante ed ipnotico che rilassa, come spiega il celebre filosofo francese della musica Daniel Charles: «l’acqua materializza il suono, lo ispessisce e lo rende palpabile e penetrabile. Così che le note arrivano ad assumere le stesse caratteristiche del liquido trasparente, in termini di densità, temperatura e colore». In che modo l’acqua influenza la qualità del suono e viceversa? «L’acqua non modifica la qualità di un’onda sonora, visto che è il mezzo più puro per il suono — aggiunge il compositore — Viaggia quattro volte più veloce (circa 1450m/s) e su distanze molto lunghe. A seconda delle correnti sottomarine, gli ultrasuoni di una balena possono essere ascoltati anche a migliaia di chilometri».
Onde sonore, onde marine
Il performer elettroacustico alle piscine preferisce concerti in mare aperto «perché la musica si fonde con l’ambiente. Ascoltare onde sonore nuotando tra i pesci, guardando le alghe ballare sotto le onde è un’esperienza fantastica. In mare, inoltre, il suono si propaga per più tempo e trasforma poeticamente l’ambiente di chi ascolta. Per studiare l’attività sonora nell’oceano, dei capodogli delle Mauritius o le megattere in Polinesia, utilizzo idrofoni (microfoni per registrare in profondità e ad elevate pressioni)». Il musicista sperimentale aggiunge poi che «gli oceanografi li utilizzano appendendoli a bordo di una barca, io invece mi tuffo con tutta questa attrezzatura in acqua, proprio come un cameraman. Praticando l’apnea, riesco a stare di fronte ai mammiferi, monitorando il loro comportamento senza disturbarli. Quando registro non intendo dare caccia al suono, ma documentare la complessità dell’attività vivente».
Appuntamento in Sicilia e Sardegna
Ispirato da John Cage e dal minimalismo di Terry Riley, il designer sonoro, ex direttore del Centro internazionale di ricerca musicale (Cirm) di Nizza, ha ideato sound permanenti per parchi e musei francesi (Disneyland a Parigi), composto opere elettroacustiche per il planetario di Amsterdam, World Expo di Siviglia, oltre che musiche per il più grande acquario d’Europa: il Nausicaa a Boulogne-sur-mer (Francia del nord). Ultimamente, porta la sua firma la colonna sonora diffusa all’interno dei tram di Nizza. A causa del coronavirus, i festival internazionali sottomarini di musica “idroponica” sono stati ovviamente cancellati. Ma Redolfi, dopo aver suonato al Lago di Como e a Parma, vuole ora esibirsi in Sicilia e Sardegna. L’acqua di mare dissolve tutto, forse anche il virus, per questo sarà l’elemento che quest’estate maggiormente ci consentirà assembramenti, vicinanze, abbracci. Tutti, rigorosamente in apnea e in ammollo. Il più possibile distanti dall’aria.
Et si nous étions issus de leur projection psychique, de leur désir de s’extraire des océans et de les survoler ?
Sommes-nous leur incarnation émotionnelle, leurs envoyés sur terre ferme ?
Serait-ce les baleines qui nous ont appris à chanter, puis à parler ?
Elles en rêvent secrètement au sein des océans.
Voilà près de quarante ans, Michel Redolfi invente en Californie le concept de musique subaquatique pour des concerts à expérimenter en s’immergeant dans l’eau, alors que se propagent des ondes musicales mettant en résonance tout le corps.
Une perception fulgurante, douce et globale relie les participants au mode d’écoute sensoriel des mammifères marins. La création pour 24Hours for the Ocean nous invite à partager, à vivre, leur fabuleux univers acoustique.
Le concert mixera des sons de cachalots et des chants de baleines-à-bosse, captés, puis restitués par Michel Redolfi via des technologies innovantes. Depuis les prises de son, hydrophone en main, menées en apnée au sein des groupes animaux de Polynésie, jusqu’à leur projection acoustique dans la profondeur du bassin olympique de Deauville. Une nouvelle génération d’enceintes submergées infrabasses restituera toute l’ampleur d’un opéra primitif aux vibrations puissantes et essentielles.
Jean-Marc BARR, immergé au centre de l’auditoire, guidera l’initiation avec des textes shamaniques et contemporains, invitant à renouer le dialogue ancestral avec nos pairs océaniques.
Un beau jour, dans une immense éclaboussure...
au beau milieu de l'océan... un être très étrange surgit,
en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement, et elles virent que c'était la baleine !
Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde. Et tout aurait peut-être dû en rester là, car c'était très beau. Seulement voilà...
Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes,
la baleine à son tour ne put s'empêcher de s'emplir d'un désir fou.
Elle qui vivait fondue dans le monde, rêva de s'en détacher.
Alors brusquement, nous sommes apparus, nous les hommes.
(...) Nous ne sommes pas "le plus bel animal", nous sommes le rêve de l’animal ! Et ce rêve est encore inaccompli.
Patrice van Eersel, "Le cinquième rêve" (extrait)
Jean-Marc Barr (au micro) et Michel Redolfi (au subclavier) : tournage France 3 Normandie / FranceTV-Info (24 08 19) (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Au large de l'île de Moorea, face à Tahiti, en cette saison de fin juillet, peu de baleines sont repérables et encore moins les fameux mâles chantants. Mais pourtant, en une seule sortie au large, je suis tombé au sein d'un concert étonnant de baleines envoyant des échos multiples à la ronde. Un effet très rare à capter, car dans cette situation, les baleines se placent dans un courant calorique profond et, utilisant ce tunnel acoustique (Deep Sound Channel), se renvoient leurs vocalisations à des kilomètres de distance les unes des autres. Le son rebondit alors en créant des échos multiples qu'elles "orchestrent" entre elles, apparemment en toute intelligence d'écoute. Ici nous avons jusqu'à trois individus qui créent le contrepoint.
L'opportunité de documenter cette activité acoustique est rare, car il faut se trouver juste dans ce courant - bien naturellement invisible - avec un hydrophone à l'instant T où le "concert" se déroule. En dehors du courant rien n'est audible. En utilisant ma méthode de prise de son avec matériel embarqué, j'ai pu me couler en apnée au sein du Sound Channel et capter le phénomène avec précision. J'ai également fait des prises depuis le Zodiac quand je finissais par manquer de souffle (de baleine). En tout, près de 90 mn d'enregistrements. Puis nous avons fini par dériver et par perdre le channel. "Whale FM" ne répondait plus, quelques soient nos boucles (près de 6 heures de recherche). Le mirage était évanoui. Le monde du silence reprenait son empire au dessus des fosses de 2000 m.
La chance divine de s'être trouvés au centre de ce que l'on peut appeler un concert (voir les consonants rapports de quinte et octaves dans les analyses) nous renvoie aux mythiques enregistrements de Roger Payne dans les années 70 et dont les 10 millions de LP's ont changé notre manière de comprendre et d'aimer l'océan. C'était alors une captation dans un channel des Bermudes. Dire que longtemps, j'ai cru que l'on avait ajouté les échos au mastering !
Michel Redolfi
Le 13 août 2019
25/07/19 : Michel Redolfi en apnée dans le Sound Channel pour capter le chant des baleines-à-bosse. Avec Pierre et Fanny de "blue invitation" (Moorea).
Analyse des signatures sonores du chant des baleines-à-bosse.
Cette opération de prises de son des baleines-à-bosse est soutenue par l'association Oceania, et sa fondatrice et directrice Charlotte Esposito, qui mène une importante campagne d'observation et de protection des baleines contre les dangers des navigations maritimes autour de Moorea. Charlotte m'a remis des documents sonores formidables de grands appels de mâles, qui seront en partie mixés avec mes prises lors du concert. Mauruuru roa !