A l'occasion de l'exposition "Les Géométries de l'Invisible", se tenant du 27 septembre '20 au 3 janvier '21 à l'Espace de l'Art Concret (eac.) de Mouans-Sartoux (06), Michel Redolfi accompagne l'artiste plasticienne Anika Mi dans un récit à la frontière du visible. Sa musique vient soutenir, ou plutôt contenir, le schéma narratif animé explicitant la structure philosophique défendue par l'artiste : "L'Arbre Réel".
L'atmosphère musicale, à la fois tellurique et céleste, répond à l'image solarisée de la vidéo : quelque chose de l'ordre d'un feu profond ou d'une eau vivante s'échappe alors de la communion entre les deux.
Les chuchotements cheminent tranquillement le long des images, glissant subrepticement au coeur du secret.
Cette mise-en-son(s) spatialise littéralement la géométrie de la suite de peintures "HUMA", lui conférant un arrière-plan venu d'un ailleurs plus intime et plus cher.
HUMA, oeuvre peinte à 6 éco-sphères : La Vie, L'Amour, Le Nouveau, Le Temps, L'Évolution, La Vérité (Anika Mi - 2019-2020 • acrylique sur cartons entoilés, 50*50 cm chaque, 155*260 cm). Subtil Collection - courtesy de l'artiste.
En 1952, Henri Matisse réalise une grande gouache découpée de baigneuses qu’il installe tout autour de son atelier créant ainsi un espace immersif : La Piscine.
En lien avec la céramique monumentale La Piscine, réalisée d’après cette décoration murale, le musée Matisse accueille la proposition immersive in situ de Michel Redolfi.
"Pooling", Michel Redolfi emplit de sons fluides l’espace acoustique de La Piscine de Matisse. Un substrat tridimensionnel pour libérer les découpes de leur placage, flotter dans la pièce en leur exubérante présence.
Photos extraites de la vidéo.
Vidéo, de François de Domahidy
Mise en abyme des concerts subaquatiques de Michel Redolfi visionnés au sein de La Piscine de Matisse. Corps peints et corps filmés se rejoignent en apesanteur.
"La Nageuse", extrait de l'ouvrage "Jazz" de Matisse.
Vingt séquences de musique minimaliste pour étirer le temps d’observation des vingt planches de Jazz, voyager dans la couleur, réveiller le cirque endormi, animer mentalement ses personnages. L’œil écoute.
Dans le cadre de l'exposition inaugurale de la Fondation Carmignac : Sea of Desire
Île de Porquerolles
2 juin - 4 novembre '18
Michel Redolfi dans l'espace sonique de sa pièce.
Créée en 2018 spécifiquement pour la Fondation Carmignac, The Speed of Silence est une œuvre d'art sonore paradoxale—qui n'a ni émanation audible, ni matérialisation plastique. Recouverte d'une dalle de pierre, la pièce n'apparaît pas comme un espace différent du reste du sol de la galerie où elle a été bâtie.
Œuvre particulièrement intime, et qui s'expérimente pieds nus, elle se révèle dans le cercle le plus étroit qui existe : celui du corps même de l'auditeur qui la foule. Pour la première fois un son ne résonne pas dans l'espace où l'auditeur se trouve, mais résonne dans l'auditeur lui-même.
L'entendeur devient sa propre salle de concert : il est à la fois le récepteur du son et son émetteur, puisqu'il est résonnant à l'infrason qui circule en lui. Sans le visiteur, le son n'existe pas.
In contrast, the visit ends with an uplifting note: in Speed of Silence by French composer Michel Redolfi, visitors step onto a slab integrated with the floor. As sound seeps through the stone and vibrates throughout your body, it triggers a visual mirage of the natural splendour of the outdoor landscape, framed by the window. ~ Lanie Goodman
A lʼétage supérieur, des oeuvres de plus petites dimensions dialoguent en résonance ou en opposition, entre lʼénergie positive et colorée de Nicola y su doble – Tallerde Nicola Costantino et la dalle vivante, sonore et invisible de Michel Redolfi qui vibre sous lʼeffet de nos pas (The Speed of silence). ~ Philippe Godin
If “Brave New World Revisited” reflects on the communication of our era, where the dark prophecies of Aldous Huxley come to life, then “Speed of Silence” closes things on a positive note thanks to a multi-sensorial experience curated by French composter Michel Redolfi. There, sounds are reverberated from the pavement to the body, to the local landscapes. ~ Elisa Zagaria
Il y a deux ans, pour que la fondation perdure au moins une génération de plus, Edouard Carmignac a demandé à lʼun de ses fils, Charles, musicien du groupe Moriarty, de prendre la direction du projet, dʼapporter sa personnalité et ses goûts. Ce dernier a ainsi introduit malicieusement une œuvre invisible, mais essentielle : une dalle du sol que des enregistrements de bruits d’insectes font trembler. Cette sculpture sonore de Michel Redolfi est d’autant plus vibrante que la visite se fait pieds nus. ~ Anaël Pigeat
Sea of Desire ménage heureusement de belles surprises, comme l’impressionnante sculpture-fontaine de Bruce Nauman (One Hundred Fish Fountain, 2005) ou l’invisible Speed of Silence de Michel Redolfi. ~ Jill Gasparina
Après avoir salué l'Alycastre de Miquel Barcelo (dragon légendaire et ici gardien des lieux), l'une des commandes passées par la fondation à des artistes complices (ce sont des pièces maîtresses de la visite, comme le fil d'Ariane de la Brésilienne Janaina Mello Landini, la fontaine de Bruce Nauman ou encore la sculpture vibratoire de Michel Redolfi), (...) ~ Gwenola Gabellec
The Speed of Silence : installation sonique permanente de Michel Redolfi.
Fondation Carmignac > exposition inaugurale : Sea of Desire (1er juin 18). En présence du président de la Fondation, Edouard Carmignac, et de son directeur, Charles Carmignac.
Avec l'enthousiaste visionnaire de Luc Schuiten et au croisement fertile de nos imaginaires pour animer son utopique Cité végétale.
L’exposition de Luc Schuiten suit la progression des cycles de lumière jour-nuit, immergeant le visiteur dans un parcours sensoriel donnant vie aux grands dessins panoramiques. On y entendra doucement vibrer la vie discrète des habitants des cités végétales au sein de populations d’oiseaux.
Les paysages sonores mixés sont issus de mes collectes dans des habitats forestiers reculés : Ile de Porquerolles, Amazonie, Massif des Ecrins.
L’espace jour/nuit propose une expérience enchanteresse. Sur une musique douce, mixée avec des cris d’oiseau et composée par Michel Redolfi, les dessins panoramiques de Luc Schuiten sont éclairés selon un cycle qui imite le parcours du soleil. Magique. ~ Lise Lamarche
Inauguration le 8 mars à la Base sous-marine de Bordeaux
12_DIGITAL ABYSSES 2018 Installation de réalité virtuelle générative et interactive
Musique : Michel Redolfi
Digital Abysses est une série de projections au sol telles des bulles d’eau. A la surface de ces tapis de lumière se développent en temps réel différents organismes virtuels - radiolaires, protistes, plancton… - qui réagissent aux déplacements des visiteurs comme pour insister sur l’action de l’homme sur la nature.
Cette installation plonge les visiteurs dans un univers intriguant, amplifié par la composition musicale de Michel Redolfi pour l'espace sonore immersif.